Dualité
Je connais ce grondement d'orage qui traverse
Ta pensée, l'éclair douloureux de ton regard
Contre,
Tu prends sous ton aile le vent blessé
Et tu broies en conscience la mâchoire avide
De l'espace,
Tu marches, fragile, dans la forêt des ombres
Criantes, apprenant lentement à réfracter leur nuit
Loin de toi,
Tu appartiens à ton rêve, tu y habites
Un monde qui te hante, y inscrivant l'absence
En filigrane sur la présence,
Présence-absence, tu te sais deux
Ecrivant.
M.M.